lundi 20 juin 2016

Ma Meilleure Amie [un film plaisant et triste]


Un film réalisé par Catherine Hardwicke avec Drew Barrymore, Toni Collette, Paddy Considine, etc...
Genre : Comedie dramatique - Durée : 1h52min
Bande annonce <ICI>


Résumé du film


Milly et Jess sont deux meilleures amies inséparables depuis l’enfance. Alors que Milly se voit diagnostiquer une grave maladie, Jess tombe enceinte de son premier enfant...
(Souce allociné)


Mon avis


 Avec un titre pareil, il est facile de penser que l'on va finir avec un film très "typé comédie américaine" qui ne décollera pas vraiment mais, heureusement, Ma meilleure amie est bien plus que ça ! Pourtant les 5 premières minutes m'ont fait douter de mon choix... Avec la bande annonce, je pensais avoir un film émouvant et bien écrit -enfin un minimum- et ces fameuses 5 minutes m'ont fait peur ; mais, très vite, on entre dans le vif du sujet : Milly (Toni Collette) est atteinte d'un cancer du sein.  Il se passe encore un petit moment avant qu'elle en fasse part à sa famille et le scénario étant bien écrit, les scènes de la vie courante tellement bien tournées qu'on ressent le poids qu'elle garde sur ses épaules et que l'on se demande quand elle va en parler autour d'elle. 
C'est évidement Jess (Drew Barrymore) la première informée mais c'est assez logique au vu du titre du film... Et c'est à ce moment là que le jeu d'acteurs et l'écriture du film sont sublimes et heureusement, le restent jusqu'au bout. 

Il existe de nombreux films sur le sujet mais peu sont vraiment dans la réalité. Ici, pour le coup, on ne vous épargne rien : déchéance physique, rapports tendus voire impossibles avec les proches, le sexe, la douleur, la mastectomie, les conséquences psychologiques, le délicat sujet de la mort, son rapport avec les enfants... et la fin. Le traitement presque clinique de la maladie et sa mise en parallèle avec la grossesse de son amie rendent le film touchant. Peut-être que c'est est un peu long, parfois inutilement tordu voire un peu faux, déplacé. Mais l'oeuvre est toujours sauvée par des dialogues au scalpel. 

Bon nombre de petites phrases, de réactions ou d'attitudes, venant des amies entre elles, des enfants, des maris ou de la mère, sont terriblement vraies et rappellent à celles et ceux qui sont ou ont été atteints de cette maladie, toute l'horreur et toutes les phases par lesquelles on peut osciller et passer ! Bien sûr, la cinéaste utilise le mélo et les bons sentiments à fond, sans pourtant qu'à aucun moment cet aspect ne viennent alourdir ou entacher l'ensemble ou nuire à son efficacité... L'humour est souvent présent -surtout noir-, comme une forme d'autodérision nécessaire et salutaire face à la maladie.

On en ressort donc assez ému, réfléchissant sur son propre vécu... surprenant pour une jolie guimauve US !

mardi 7 juin 2016

Coudre une pochette pour ma liseuse.


Bonjour, bonjour, mes bavarois au chocolat ! J'espère que vous allez bien ! De mon côté, c'est assez tranquille, je profite d'une belle accalmie de catastrophe -bon j'exagère sans doute un peu--quoi que ?-.
Aujourd'hui je vous propose un nouveau tutoriel, puisque le dernier sur les boucles d'oreilles <ICI> semble vous avoir bien plu. Mais on change un peu, pas de bijou aujourd'hui mais un peu de couture et de tricot, et surtout de la couture ! Nous sommes de plus en plus nombreux à avoir des liseuses -bien que pour moi ça ne remplace pas mes livres mais c'est tellement pratique quand je pars en voyage- mais les pochettes pour les protéger coûtent cher -selon moi-, donc je vous présente mon tutoriel pour faire votre pochette vous même ! 

Photos : Par Celeesia


Pour le matériel, il faudra : 
  • Une paire de ciseaux pour le tissu
  • Un stylo bille
  • Des épingles et une aiguille à coudre
  • Un mètre ruban 
  • Un bouton de taille au choix -mais pas moins de 2cm de diamètre- 
  • Une chute de tissu 55x20 cm pour une liseuse de 12x17 cm (6pouces)
  • Du fil de couleur correspondant à votre tissu. 
  • Une pelote de laine 
  • Des aiguilles à tricoter -ici elles sont circulaires mais vous pouvez utiliser des aiguilles classiques- 
  • Et bien sur, la machine à coudre. 
Attention ! Toutes les mesures sont prises par rapport à ma liseuse de 12x17 cm. Ajustez les mesures à la votre. 


Pour commencer, tricoter un rectangle de 46x17 cm, soit 31 mailles sur 110 rangs avec une pelote de laine pour aiguilles à tricoter n°4. Il faut ajuster le nombres de mailles et de rangs à la grosseur de la laine choisie et donc au numéro des aiguilles pour obtenir le rectangle souhaité. 
Le point utilisé est le point de jersey : tous les rangs pairs à l'endroit, tous les rangs impairs à l'envers. Mais ce sera beaucoup plus clairs <ICI> pour monter les mailles et <ICI> pour le point jersey.


Avec le mètre ruban, mesurer le tissu pour faire un rectangle de 48x17 cm pour la pochette et un autre rectangle de 4x20 cm pour l'oeillet boutonnière. Couper et réserver l'oeillet pour plus tard. 


Les 2 parties de la pochette sont maintenant prêtes, soit un rectangle en tricot de 46x17 cm et un rectangle en tissu de 48x17 cm. 
Attention, encore une fois, les mesures sont prévues pour une liseuse de 12x17 cm.



Sur l'envers du rectangle en tissu, mesurer et marquer à 19 cm sur les 2 bordures de la longueur. A partir de cette même marque, mesurer et marquer à 18 cm sur les 2 bordures de la longueur.
Faire de même sur le rectangle en tricot et marquer à l'aide des épingles. La première mesure est de 18 cm, comme la seconde. 


Pliez le tissu à la première marque (19 cm) endroit contre endroit (imprimé contre imprimé). Faire de même avec le tricot. Positionner ensemble les 2 pièces, petit côté contre petit côté (côté plié contre côté plié).
Epingler le tricot et le tissu ensemble sur toutes les longueurs, même les rabats entre eux. Mais ne pas le faire sur les largeurs. 
Réserver et récupérer l'autre rectangle de tissu (4x20 cm).


On passe à la préparation de l'oeillet boutonnière. 
Replier chaque bord sur 1 cm. Les replier l'un sur l'autre et épingler bord à bord. 
Réserver de nouveau.



Il est temps de sortir la machine à coudre et de la préparer. Le réglage que je vous propose fonctionne sur toutes les marques de machines. Il y a toujours un sélecteur de point (comme ici sur la photo) et un sélecteur de longueur de point. 
Il faut régler la machine sur le point droit et avec une longueur de 3. N'oubliez pas d'enfiler le fil sur la machine ;-) 
Il est possible de réaliser cette étape sans machine, se sera juste beaucoup plus long. Le point idéal reste le point arrière <ICI>. 

Coudre l'oeillet boutonnière à 1 mm du bord épinglé. Coudre la pochette uniquement sur les longueurs épinglées à 1 cm du bord. Garder la pochette mais réserver l'oeillet pour plus tard.



Retourner la pochette de sorte que la laine soit à l'intérieur. 
Il faut maintenant épingler les largeurs. Pour cela, replier le cm de tissu en trop sur l'intérieur et épingler le tout bord à bord. 


Pour coudre la largeur de la pochette, on s'y prendra à la main.
Avant d'enfiler l'aiguille, couper d'abord une bonne longueur de fil (comme un avant bras par exemple) et nouer l'extrémité. Pour ne pas voir le noeud, commencer par le tricot et par l'intérieur.  
Il faut coudre au point glissé <ICI> comme sur les photos : passer l'aiguille une fois dans le tissu, une fois dans la laine et ainsi de suite. Terminer par un point d’arrêt <explication dans la vidéo "point glissé"> dans la laine pour que cela ne se voit pas. 

Attention, ne pas coudre la largeur du rabat maintenant !



Il est temps de s'occuper du bouton et de l'oeillet boutonnière. 
Pour cela, rabattre... le rabat, positionner et centrer à l'endroit voulu votre bouton. Le coudre. 
Attention de ne pas coudre les 4 morceaux ensemble. 

Positionner l'oeiller boutonnière de sorte que le bouton puisque "entrer et sortir", pour cela plier en deux le rectangle de tissu mis de côté précédemment et l'épingler en mettant les deux parties l'une sur l'autre. Couper le surplus à 2 cm de l'épingle.


Insérer et centrer entre les 2 épaisseurs du rabat, l'oeillet boutonnière jusqu'à l'épingle. L'enlever et ré-épingler sur les extrémités de l'oeillet. 
Coudre la largeur comme précédemment au point glissé. Une fois arrivé sur l'oeillet, soyez prudent : il y a 4 épaisseurs de tissu. 
Retirer les épingles...


...Et admirez votre oeuvre.

Voilà ! C'est fini, il ne vous reste qu'à en profiter. Je serai également heureuse de découvrir vos oeuvres sur les photos que vous ne manquerez pas de m'envoyer ! ;-)

Amusez-vous bien...

vendredi 3 juin 2016

Tarte aux pommes et frangipane.


♪♫♪ DNCE - Cake by the Ocean ♪♫♪

Bonjour mes petits bols de céréales au chocolat ! J'espère que vous allez bien ? De mon côté je suis enfin de retour chez moi donc je profite avant qu'une nouvelle catastrophe me tombe dessus -oui désolé, je suis un peu défaitiste j'en conviens- mais aujourd'hui je vous propose de faire les gourmands ! Désolé pas de tartes aux fraises, framboises ou autres "fruits du soleil" -de toute façon il n'y a en pas- mais des pommes ! J'adore les pommes mais avec mes allergies je ne peux que les manger cuite, pourquoi ? Franchement je ne sais pas, je pense surtout qu'il me manque quelques finitions ! 
Je vous présente donc la tarte aux pommes et frangipane que je fais très souvent lorsque je vais chez mes parents, enfin comme les gaufres <ICI>, les madeleines <ICI> ou encore le tiramisu <ICI>. Toute seule chez moi, je me contente en général de mug cake. 

2 oeufs
1 pâte sablée -maison <ICI>-
100 g de sucre
200 g de poudre d'amande
4 à 5 pommes suivant la taille

  1. Préchauffer le four à 200°.
  2. Préparer la frangipane : mélanger dans un saladier le sucre, la poudre d'amande et les oeufs. Réserver. 
  3. Étaler la pâte sablée dans un plat.
  4. Éplucher et couper les pommes en quartier. Les disposer harmonieusement sur la pâte. 
  5. Recouvrir de frangipane.  
  6. Enfourner à 200° pendant 30 à 40 min. 
  7. Laisser refroidir quelques minutes avant de déguster. 
photos : Celeesia