lundi 20 juillet 2015

Le harcelement moral au travail


      C'est un sujet dont on entend peu parler en général, c'est quelque chose qu'on ne pense pas vraiment possible, après tout, nous passons tout de même plus de 80% de notre temps entre les murs d'une entreprise quel qu'elle soit.
Malheureusement, à l'instar du harcèlement à l'école, le harcèlement moral au travail n'a rien à lui envier, bien au contraire. Après tout, si nous avons un emploi, nous sommes censé être adulte et donc connaitre les comportements à avoir et tenir, mais... Pas toujours !

      Vous vous demandez surement pourquoi je décide de vous en parler ? Pourquoi je m'éloigne autant de ma ligne éditorial ? Et bien la réponse est simple : j'ai été, non, je suis victime de harcèlement moral au travail ! 

      Ce n'est pas quelque chose de facile à dire ou à écrire parce que je vous avoue, j'ai peur des réactions, de ce que les autres peuvent penser. Je vous l'accorde c'est ridicule mais comme je me demande encore se qui a poussé certains de mes collègues à avoir ce comportement envers moi, je me dis que l'on peut penser que je l'ai "mérité", après tout je me le demande aussi parfois. 

      Je vais peut être vous expliquer, parce que c'est à la fois simple et compliqué : 
Je suis AMP, aide médico-psychologique, je travaille avec des enfants en situations de handicaps avec des troubles autant physique qu'intellectuel que psychique. C'est un beau métier que j'ai choisi mais également très fatiguant et même parfois dangereux. C'est donc pour ça, qu'il y a maintenant près de 6 mois, nous avons du gérer une crise de colère avec deux autres collègues à l'intérieur du véhicule, une situation ordinaire pour nous mais qui a pas trop bien finis pour moi. J'étais à l'avant, sur le siège passager, le jeune était juste derrière moi et frappait violemment les vitres et se mordait. Il était juste à côté d'une de ses camarades, j'ai donc du me retourner pour lui maintenir une main, ma collègue tenant l'autre. Nous sommes resté comme ça un bon moment et lorsque nous avons pensé qu'il était enfin calme, nous avons lâché ses mains. Malheureusement il a recommencé presque immédiatement et en lui reprenant la main, il a fait faire à mon bras, mon épaule, un mouvement pas vraiment naturel. Un "joli" crack a résonné dans le véhicule, un bruit qui nous a fort inquiété.

Comme de nombreuses fois auparavant, j'ai rempli une feuille d'incident et d'accident de travail. L'accident à eu lieu un dimanche, pas moyen d'avoir les feuilles signés par ma direction pour le médecin, il va falloir attendre. Je ne travaillais pas le lundi et la douleur était bien présente mais sans plus. Je suis donc retournée travailler le mardi matin pour me faire incendier par mes collègues pour ne pas être aller cher le médecin. Je fais donc ma journée mais la douleur s'accentue. Enfin chez le médecin, elle me dit que c'est certainement une déchirure ou une tendinite, il me faut donc un repos complet. Je suis donc en arrêt de travail pour une quinzaine de jour pour finalement me retrouver en arrêt 3 mois avec de nombreux examens de fait (scanner, radio, echo) mais rien, aucune trace de quoi que se soit à part la douleur. Mon médecin décide de me renvoyer au boulot mais une visite à la médecine du travail si oppose : je suis apte mais je n'ai pas le droit de porter, soulever, pousser, il faut adapter mon poste. Sauf que dans mon milieu et encore plus dans mon établissement, ce n'est pas réalisable. Me voilà donc de nouveau en arrêt avec encore des examens à passer.

Et c'est à partir de là que c'est partie en vrille : ces mêmes collègues qui m'ont poussé à me mettre en arrêt me reproche maintenant de l'être, d'être juste une fainéante qui profite de la sécu et qui ne pense pas à ces collègues en poste qui semble être en grande difficulté (beaucoup de personnel absent). Sur le coup, je passe au dessus mais je suis très déçu, je connais la situation particulière de l'internat et l'ambiance difficile entre les chefs et les autres professionnels.
Je ne sais pas si mon erreur a été de ne rien dire à se moment là mais les choses n'ont fais qu'empirer. Message après message, appel après appel, les choses se sont envenimés : selon elles, je partirai en vacances pendant mon arrêt, oui parce que vivant seule et n'ayant plus la possibilité d'utiliser mon bras gauche, je suis partie pendant mes 3 premiers mois d’arrêt chez mes parents avec l'accord de la secu. J'ai commencé à me justifier mais cela ne suffisait pas, encore et toujours des messages pour finalement avoir l'appel d'un de mes délégués du personnels me disant qu'elle est la voix de mes collègues pour me dire de démissionner ou de commencer une procédure de licenciement pour inaptitude au travail. Je vous épargne les détails mais c'est là que j'ai réalisé que je n'en pouvais plus. Bien sur vous vous doutez que ça ne sais pas arrêté, à l'heure actuelle je reçois encore 4 à 12 appels par jour, je ne réponds plus et je fais comme si je ne recevais pas de message mais j'arrive à craindre mon téléphone et c'est bien compliqué.

J'ai finalement décidé de demander une rupture conventionnelle et d'en parler à mon chef de service qui a été choqué. Il a fait passé ma demande au siège et après d'autres péripéties, elle a été accepter et dans 10 jours je serais "libérée". Cette décision m'a poussé à également déménagé et de revoir un peu tout mon avenir.   



      Tout ça pour vous expliquer que le harcèlement commence toujours par des petites choses, des choses qu'on pense pas si grave, que c'est la colère, la jalousie même peut être mais si vous en êtes victime, ne faite pas comme moi, n'attendez pas, parlez en à vos supérieurs, à des personnes en qui vous avez confiance, ne vous laissez pas faire comme moi, ripostez, parlez, réagissez parce que même si j'en ai bientôt finis et que tout sera derrière moi, c'est quelques choses qui me trotte dans la tête chaque jour et qui me fait peur, peur de reprendre un travail, de retrouver la même chose, la même situation. 

      Ne faite pas comme moi, c'est tout se que je vous demande...

dimanche 12 juillet 2015

Vice Versa [au coeur des sentiments]


Un film réalisé par Pete Docter
Genre : Animation, Famille, Comédie - Durée : 1h34min
Bande annonce <ICI>
 

Résumé du film


Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité,  Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie… 
(source allociné)


Mon avis


Attention spoilers !

 Ça doit être la première fois que je vous parle d'un film d'animation, pourtant je vais souvent en voir mais bon si je donnais mon avis sur chaque film que je vais voir vous en auriez beaucoup trop ! Oui, je suis une ciné addict ! Quoi qu'en ce moment je suis obligée de freiner mais passons... 
C'est encore une fois avec Alex qui je me suis rendue dans les salles obscures, c'est en allant voir un autre film que nous avons vu la bande annonce de Vice Versa et l'idée de ces petits personnages dans notre tête nous a beaucoup plu... alors nous avons décidé d'y aller dès sa sortie. 

Ce film est une plongée dans le cerveau d'une fille de 11 ans en pleine recherche identitaire et Pete Docter a réussi le pari ! L'image des petits personnages en guise d'émotions est très bien faite et on se laisse facilement plonger dans l’idée, petit comme grand, car la représentation est facile à comprendre, même les couleurs sont importantes : Joie, jaune et lumineuse, Colère tout rouge bien entendu ou encore Dégoût entièrement verte couleur de éternels brocolis que personne n'aime dans les films ! 
En somme tout est bien fait, drôle et triste en même temps même si j'avoue qu'après la visite dans la mémoire et le pays de l'abstrait ça s'essouffle beaucoup. Ces péripéties sont trop banales et longuettes ainsi que les rebondissements parfois trop brusques, fantasques et, à contrario, prévisibles. Le chemin jusqu'au quartier général est très long même si l'on comprend la nécessité : sans ce voyage, Joie n'aurait jamais compris à quelle point Tristesse est essentielle à la vie de Riley ! 
Les génies de chez Pixar illustrent ici avec brio, et avec une imagination débordante, ce qui se passe dans la tête d'une jeune fille se transformant petit à petit en adolescente. C'est très réussi, très complet et tellement poussé qu'on s'y croirait presque ! Enfin presque, la scène où Riley retourne vers ses parents et que Tristesse prend quelques minutes les commandes est magnifique, je ne vous cache pas que nous avons pleuré en même temps que la jeune fille. 

Bref un voyage au centre du cerveau, pays du ressenti, de l'émotion, des rêves et des souvenirs comme jamais on n'aurait espéré à ce niveau... Un petit régal enrichissant à découvrir pour tous !

mercredi 8 juillet 2015

J'ai passé une IRM - Vis ma vie en gif animé #1

  ♪♫♪ Halestorm - I Miss The Misery ♪♫♪

 

Lorsque j'ai cherché après la salle d'IRM.





Lorsque j'ai attendu.




Lorsque j'ai -encore- attendu dans la "pièce de déshabillement"





Lorsque la technicienne m'a expliqué qu'elle allait me faire entrer 
dans un gros tube qui me fera mal aux oreilles et que je serai compressée comme une
 saucisse entre deux morceaux de pain pendant une durée indéterminée 
-oui bon j'ai juste légèrement réinterprété-





Lorsqu'elle essai de me faire prendre des positions abracadabrantesques
et que je leur assure que je ne tiendrais pas l'examen comme ça





Lorsque j'étais à l'intérieur de ce gros tube
-et que je suis claustrophobe-




Lorsqu'on me signale qu'il n'y a rien à l'examen et que j'ai fait tout ça pour rien
-et que je ne sais toujours pas ce que j'ai-