Un film réalisé par Catherine Hardwicke avec Drew Barrymore, Toni Collette, Paddy Considine, etc...
Genre : Comedie dramatique - Durée : 1h52min
Genre : Comedie dramatique - Durée : 1h52min
Milly et Jess sont deux meilleures amies inséparables depuis l’enfance. Alors que Milly se voit diagnostiquer une grave maladie, Jess tombe enceinte de son premier enfant...
(Souce allociné)
Mon avis
Avec un titre pareil, il est facile de penser que l'on va finir avec un film très "typé comédie américaine" qui ne décollera pas vraiment mais, heureusement, Ma meilleure amie est bien plus que ça ! Pourtant les 5 premières minutes m'ont fait douter de mon choix... Avec la bande annonce, je pensais avoir un film émouvant et bien écrit -enfin un minimum- et ces fameuses 5 minutes m'ont fait peur ; mais, très vite, on entre dans le vif du sujet : Milly (Toni Collette) est atteinte d'un cancer du sein. Il se passe encore un petit moment avant qu'elle en fasse part à sa famille et le scénario étant bien écrit, les scènes de la vie courante tellement bien tournées qu'on ressent le poids qu'elle garde sur ses épaules et que l'on se demande quand elle va en parler autour d'elle.
C'est évidement Jess (Drew Barrymore) la première informée mais c'est assez logique au vu du titre du film... Et c'est à ce moment là que le jeu d'acteurs et l'écriture du film sont sublimes et heureusement, le restent jusqu'au bout.
Il existe de nombreux films sur le sujet mais peu sont vraiment dans la réalité. Ici, pour le coup, on ne vous épargne rien : déchéance physique, rapports tendus voire impossibles avec les proches, le sexe, la douleur, la mastectomie, les conséquences psychologiques, le délicat sujet de la mort, son rapport avec les enfants... et la fin. Le traitement presque clinique de la maladie et sa mise en parallèle avec la grossesse de son amie rendent le film touchant. Peut-être que c'est est un peu long, parfois inutilement tordu voire un peu faux, déplacé. Mais l'oeuvre est toujours sauvée par des dialogues au scalpel.
Bon nombre de petites phrases, de réactions ou d'attitudes, venant des amies entre elles, des enfants, des maris ou de la mère, sont terriblement vraies et rappellent à celles et ceux qui sont ou ont été atteints de cette maladie, toute l'horreur et toutes les phases par lesquelles on peut osciller et passer ! Bien sûr, la cinéaste utilise le mélo et les bons sentiments à fond, sans pourtant qu'à aucun moment cet aspect ne viennent alourdir ou entacher l'ensemble ou nuire à son efficacité... L'humour est souvent présent -surtout noir-, comme une forme d'autodérision nécessaire et salutaire face à la maladie.
On en ressort donc assez ému, réfléchissant sur son propre vécu... surprenant pour une jolie guimauve US !